À l'école du basket de Boris Mbala
Cent cinquante jeunes ont participé au camp de basket BMove, initié par Boris Mbala à Bulle. Une deuxième édition au bilan positif.

Quand Henri sera grand, il voudrait être basketteur professionnel et il a déjà tout planifié: "J'aimerais rentrer dans la NBA (ligue de basket aux USA, ndlr), jouer pour les Warriors et porter le numéro 30 comme mon idole Stephen Curry". Pour l'instant, il a 8 ans et il ne tarit pas d'éloges au sujet du camp de basket qu'il vient de vivre à La Condémine à Bulle.
Lancés par l'ex-capitaine du Fribourg Olympic Boris Mbala en 2022, ces stages intensifs mixtes ont capitalisé sur leur succès de l'été dernier pour passer à 4 jours et demi (plutôt que 3 et demi en 2022). Ils se sont aussi dédoublés, pour proposer deux semaines différentes aux basketteurs en herbe. Au total, ce sont cent cinquante jeunes de 8 à 18 ans qui y ont participé ces deux dernières semaines.
De la technique et des valeurs
Le but du camp? Donner la possibilité aux jeunes d'avoir un lieu à disposition pour travailler leur jeu, de façon à préparer la saison à venir. "Qu'ils s'amusent et qu'ils travaillent", précise Boris Mbala. En y allant crescendo, selon les âges et les niveaux des uns et des autres.
Ça, c'est pour l'aspect technique. Mais il est aussi question de valeurs: esprit d'équipe d'abord. Et puis ici on apprend "le travail, la concentration, le respect, la persévérance. Et surtout à croire en soi, car si on n'essaie rien on ne saura jamais de quoi on est capable", nous dit Boris Mbala.
Sous l'oeil expert de Boris Mbala
S'entraîner au contact de l'ancien capitaine du Fribourg Olympic, voilà une promesse qui attire du monde. Benjamin, 15 ans, n'a pas été déçu: "Il nous a donné beaucoup de courage, quand on n'osait pas faire les choses, il nous disait d'y aller, et on osait le faire."
Ce samedi se disputaient les finales des tournois entamés durant la semaine, sous les yeux admiratifs des parents. Stéphanie Graf a un pied des deux côtés: elle est l'une des neuf coaches mobilisés pour encadrer les jeunes joueurs, mais aussi la maman de trois enfants qui participent au camp.
Elle est admirative des progrès réalisés ici, sachant que certains participants n'avaient jamais fait de basket en arrivant: "c'est magnifique de voir comment ils sont motivés, comment ils apprennent, comment ils se dépassent. La différence entre le premier et le dernier jour est impressionnante."
Plus de filles en 2023
Et puis cette année, il y a plus de filles. En 2022, elles étaient 5 ou 6 à participer au camp, selon le souvenir de Boris Mbala. Cette année, elles étaient 14 la première semaine et une dizaine la deuxième. Un vrai progrès selon les organisateurs, qui cherchaient à faire grimper ce chiffre.
Boris Mbala, en passe de quitter la Suisse pour jouer en Lituanie, n'a pas prévu de laisser tomber ses poulains, bien au contraire. Ce camp, c'est son bébé et il reviendra s'en occuper en 2024.