Un nouveau dragon tout feu tout flamme

Depuis le début des play-off, un géant gonflable expulse les joueurs sur la glace de la BCF Arena. On vous présente la bête.

Le nouveau dragon se gonfle en une minute et mesure 9 mètres de hauteur. © Fred Jonin
Le nouveau dragon se gonfle en une minute et mesure 9 mètres de hauteur. © Fred Jonin
Le nouveau dragon se gonfle en une minute et mesure 9 mètres de hauteur. © Fred Jonin
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La mise en scène est accrocheuse: les joueurs de Fribourg-Gottéron qui sortent un à un du ventre d'un dragon de 9 mètres de haut, dans un jeu de flammes et de lumière, sous le chant des supporters déjà en feu. C'est ce qu'on a pu voir par deux fois déjà à domicile, depuis le début des quarts de finale des play-off contre Lausanne.

La bête a été inaugurée samedi dernier, lors de l'acte 1 à la BCF Arena. Ses dimensions sont impressionnantes: une fois gonflé, le géant atteint également 5 à 6 mètres d'envergure. "C'est un dragon imposant qui fait un peu peur, c'est bien!", se réjouit Stéphane Decorvet, responsable de la communication et du merchandising de Fribourg-Gottéron.

"Un résultat plutôt concluant"

Pour sa réalisation, le club est passé par un fournisseur suisse, qui a lui fait appel à un fabricant chinois. "On a fait quelques croquis à main levée, pour faire part de ce qu'on voulait. Mais ce n'est pas si simple: il faut que le gonflable tienne debout, y compris ses ailes", explique encore Stéphane Decorvet. Finalement après quelques propositions en 3D, le club a pu passer commande. 

Le géant prend forme en une minute à l'aide de deux souffleurs électriques "un peu comme un château gonflable". C'est une équipe de bénévoles qui s'occupe de sa mise en place. Les mêmes personnes qui, déjà à l'époque, préparaient le fameux dragon d'Hubert Audriaz. Une fois dégonflé, les petites mains s'affairent pour le plier, l'enrouler et le ranger pour le match d'après. Quant aux flammes envoyées durant le show, elles proviennent de deux appareils posés sur la glace, gérés avec une télécommande par une personne spécialement formée pour ce type d'attractions. La fumée, elle, est crachée par une machine qui se trouve derrière le dragon.

Quels retours jusqu'ici?

Sorti deux fois sur la glace, le dragon a déjà fait parler de lui, sur les réseaux sociaux et parmi les supporters. "Je pense que la plupart des gens sont assez contents, souligne Stéphane Decorvet. Il faut dire que le dernier gonflable ne ressemblait pas vraiment à un dragon et les retours étaient assez négatifs." 

En effet durant les deux ans de travaux à la BCF Arena, un dragon "intermédiaire" avait tenu la baraque. Avant lui, c'est la fameuse création d'Hubert Audriaz qui lançait les matchs. La construction en papier mâché, avec une structure métallique à l'intérieur, a officié durant une trentaine d'années avant de prendre sa retraite. "Le dragon d'Hubert n'était ni pliable, ni démontable. Il n'y avait plus d'accès pour lui dans la nouvelle patinoire. Et puis, il faut savoir passer à autre chose!", relativise Stéphane Decorvet.

La bête a d'abord été stockée dans les locaux du Marly Innovation Center, puis suite aux transformations sur place, elle est retournée auprès d'Hubert Audriaz, "dans un lieu secret connu de lui seul". L'artiste dévoilera-t-il son antre un jour? Nul ne le sait.

En revanche, la prochaine sortie du nouveau dragon, elle, est bien connue. Il ouvrira les feux ce samedi pour l'acte 5 de la série contre Lausanne. Un match à domicile qui pourrait bien propulser Gottéron en demi-finale. 

Frapp - Sophie Corpataux
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