Une vague de licenciements chez Meggitt
Une septantaine de collaborateurs sont concernés. La mesure concerne le personnel non directement affecté à la production.
L'entreprise Parker Meggitt, active dans l'aérospatiale et l'énergie à Villars-sur-Glâne, va ouvrir une procédure de consultation en vue d’un licenciement collectif portant sur 70 emplois. La mesure concerne le personnel non directement affecté à la production.
L'information a été révélée mercredi par le quotidien La Liberté. Formellement, la consultation devrait s’achever le 12 mai. Contacté par Keystone-ATS, Yannick Ferrari, responsable mouvement au syndicat Unia, estime que le développement ne constitue pas une surprise, mais s'étonne de sa rapidité. Le site occupe 439 collaborateurs.
Unia veut évaluer la volonté du personnel et comprendre la réalité de la situation. Selon La Liberté, quelque 260 collaborateurs seraient potentiellement concernés par un licenciement. Parker Meggitt conçoit et fabrique une gamme de capteurs et de systèmes électroniques pour les secteurs de l’aérospatiale et de l’énergie.
Nouveau propriétaire
La baisse des effectifs envisagée résulte de "la nécessité de réduire la complexité des activités sur le site, d’optimiser la structure organisationnelle et de réduire les coûts d’exploitation afin de maintenir sa compétitivité", lit-on encore dans le quotidien fribourgeois qui cite une prise de position de la société.
La restructuration intervient alors que Meggitt a intégré Parker Aerospace en septembre dernier, après le rachat du groupe britannique Meggitt par la multinationale américaine Parker-Hannifin. L'opération a été validée par les actionnaires en septembre 2021.
Les autorités cantonales ont été informées par l’entreprise de l’ouverture d’une procédure de consultation. Le conseiller d'Etat Olivier Curty, en charge de l'économie, demeure positif en raison notamment du "très haut niveau de qualification et de fortes compétences technologiques" du site villarois.
Sous l’ère Meggitt, ce dernier a connu plusieurs épisodes de licenciements collectifs. En 2020, 36 emplois étaient passés à la trappe, sur un total de 504, en réaction au coup de frein provoqué par l'arrivée de la pandémie de Covid-19, rappelle La Liberté dans son article.
