Un avenir en Suisse pour une jeune réfugiée ukrainienne
En Suisse depuis deux ans, Veronica Tereshkova envisage d'y vivre et d'y travailler. Portrait.
La famille Tereshkova est arrivée dans le canton de Fribourg il y a deux ans, en mars 2022, après l’invasion de son pays, l’Ukraine, par la Russie. Olena, ses trois enfants, dont Veronica, et sa belle-sœur ont trouvé refuge à Pensier sur la commune de Courtepin, auprès d’Armin Schöni, un retraité fribourgeois, qui a répondu à l’appel d’"Osons l’accueil".
Après quelques mois de cohabitation, la famille a déménagé dans une maison à Tavel mise à disposition par des amis de leur hôte. Depuis, Armin Schöni et Veronica Tereshkova, âgée maintenant de 18 ans, se retrouvent chaque semaine pour une leçon de français.
Une langue que la jeune femme veut maîtriser, même si elle vit désormais dans une commune germanophone. "C'est une très belle langue", sourit-elle. "Quand on a déménagé à Tavel, j'ai décidé de continuer à étudier le français, parce que je le parle avec mon professeur du conservatoire."
Un avenir en Suisse
Veronica est pianiste — et plutôt douée, au point d'y consacrer la majeure partie de son temps. La jeune Ukrainienne chante aussi dans le chœur de Saint-Michel. Un bon moyen de rencontrer des jeunes de son âge. "Étudier, apprendre une nouvelle langue et une nouvelle culture, aide beaucoup à se sentir bien", confie-t-elle.
Armin Schöni garde, lui, un lien très fort avec la famille. "On se voit chaque semaine pour des questions administratives. On discute de la situation scolaire des enfants qui sont passés de l'école française de Courtepin à l'école alémanique. Je fais du français avec Veronika et de l'allemand avec la maman Olena."
La famille de Veronica espère un jour retourner au pays, retrouver leurs proches et travailler. L'adolescente, elle, s'imagine rester ici, en Suisse, et faire de sa passion pour le piano un métier.
Ecouter le portrait de Veronica Tereshkova:
