Un été à l'alpage de la Perraudaz

Justine Guillaume a choisi de passer deux mois à l'alpage de la Perraudaz. Rencontre à Rougemont lors d'une de ses journées de travail.

Pour Justine, les vaches sont une partie importante de son métier. "Je me sens bien quand je trais les vaches", dit-elle. © Frapp

Chaque été, des jeunes choisissent des chemins atypiques pour passer leurs vacances, comme Justine Guillaume, qui a décidé de consacrer deux mois de ses vacances à l'alpage de la Perraudaz. Originaire de Lentigny et âgée de 24 ans, elle partage son temps entre ses études en agronomie et son métier d'agricultrice.

Ayant obtenu son CFC en plaine, elle a ressenti le besoin de découvrir une autre dimension du métier. "J'ai travaillé dans deux exploitations de plaine lors de mon apprentissage et je voulais voir ce qui se faisait à la montagne", explique-t-elle. Cette curiosité l'a menée à l'alpage de la Perraudaz, où les méthodes et les tâches diffèrent de celles qu'elle connaît en plaine.

Un été différent

Contrairement à beaucoup de jeunes de son âge, partir en vacances n'est pas une priorité. Justine Guillaume trouve son bonheur à la montagne. "Je comprends que mes amis d'en bas partent en vacances au bord de la mer, mais ce n'est pas quelque chose qui m'attire", développe la jeune femme.

"C'est ici que je me sens le mieux, j'aime la montagne et sa sérénité. J'y suis bien plus heureuse qu'en plaine le reste de l'année", admet l'agricultrice. "Et puis, il faut être honnête, quand on est aux études, c'est aussi important d'avoir deux mois de salaire qui rentrent."

Un quotidien bien ficelé

Le même programme attend la jeune agricultrice tous les matins. Réveil aux aurores sur les coups de 5h pour la traite des vaches, vaisselle de la veille pendant que le patron s'en va couler le lait à la laiterie du village, et, le moment le plus agréable, le petit déjeuner.

L'après-midi se partage entre différentes tâches comme les mauvaises herbes, la coupe de bois ou encore la fabrication de l'Etivaz. "Ça peut paraître de longues journées lorsqu'on commence à 5h pour finir aux alentours de 19h30, mais ça ne me dérange pas. Pour moi, la traite ne fait même pas partie de mon travail, c'est plus un moment que j'apprécie beaucoup. Certaines personnes se lèvent pour aller au sport, moi, je me lève pour aller traire les vaches", compare Justine Guillaume.

Bienvenue à l'alpage de la Perraudaz:

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Concours terminé

Frapp - Laura Kolly
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