La HEP Fribourg veut attirer davantage d'étudiants
Le but est de former plus d'étudiants, surtout germanophones, pour pallier la pénurie de professeurs. Point avec la rectrice.

Parmi les changements à venir, on retrouve notamment l'introduction d'horaires plus flexibles ou encore la possibilité de faire ses études en douze semestres au maximum, au lieu de dix auparavant. Les étudiants auront également une année supplémentaire pour atteindre le niveau de langue exigé.
"De passer d'un niveau B2 à un C1, qui est un standard suisse, c'est exigeant", rappelle Delphine Etienne-Tomasini, rectrice de la HEP Fribourg. "D'avoir deux ans, donc quatre semestres à disposition, c'est évidemment une chance pour nos étudiants."
Entre le 3e et le 4e semestre du cursus, les étudiants auront un stage professionnel en deuxième langue. "Cela leur permet d'une part de développer des compétences langagières, mais aussi des compétences langagières professionnelles, soit comment gérer une classe en langue deux", souligne la rectrice de la HEP Fribourg.
Plus à venir
La HEP réfléchit encore à une éventuelle introduction d'autres mesures pour rendre le cursus plus flexible à l'avenir. Ainsi, on envisage de mieux adapter le calendrier entre vacances des hautes écoles et celles des écoles primaires, ou encore de favoriser le fait de pouvoir travailler comme prof pendant les études.
À noter que certaines de ces mesures sont par ailleurs pensées pour répondre aux besoins des étudiants de la HEP Fribourg dont le cursus est en cours. "On a à l'heure actuelle des étudiants qui concilient vie privée et professionnelle, avec un art ou un sport à côté par exemple. C'est vrai que c'est une formation à plein temps exigeante", conclut Delphine Etienne-Tomasini.
Ce jeudi, la rectrice de la HEP Fribourg était l'invitée de Fribourg Fait Maison. Elle nous livre ses projets et explique son point de vue sur la situation délicate de l'enseignement primaire. Entretien.