Les animaux de la ferme manquent de vétérinaires

La relève peine à arriver dans les milieux ruraux. Dans le canton de Fribourg, la présence de ces médecins est pourtant indispensable.

Dans le canton de Fribourg, comme partout en Suisse, les vétérinaires manquent dans les milieux ruraux. Une pénurie qui concerne principalement les gros animaux: vaches, chevaux ou encore cochons.

Les jeunes diplômés se destinent de moins en moins aux fermes. "La proportion de femmes est importantes parmi les étudiantes. Elles sont peut-être plus attirées par les petits animaux que par la médecine rurale", explique Valérie Grangier, présidente de la société des vétérinaires fribourgeois.

Une problématique connue

Le travail de vétérinaire dans les exploitations agricoles est particulièrement exigeant. "L'ancienne génération travaillait facilement 70-80 heures par semaine. Il faut deux personnes pour remplacer ces gens lorsqu'ils partent à la retraite", estime Pierre Moret, vétérinaire au sein du cabinet des 3 sapins (Vaulruz).

Pour les agriculteurs, la présence d'un vétérinaire dans le coin est primordial. "On compte sur lui. On ne veut pas perdre des bêtes en cas de problème", souligne un éleveur gruérien.

La société des vétérinaires suisse travaille sur différentes options pour améliorer cette situation, comme un changement dans l'organisation des cabinets ou dans la sélections des étudiants vétérinaires. Actuellement, les employeurs se tournent ainsi vers la France, l'Allemagne et la Belgique pour recruter.

La Télé - François-Pierre Noël